La rivière l'Arc. Au 1er plan, gravière de Sollières l'Endroit. Au 2e plan, village de Sollières l'Endroit. Prise de vue en direction de l'ouest, depuis le chemin du Petit Bonheur.
14/06/2007
14/10/2009
14/06/2007
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15/07/2010
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28/05/2015
Présentation
Le lit de l'Arc fournit à cet endroit, au pied du village de Sollières, des graviers et des sables pour la construction et les travaux routiers depuis 1959. Après avoir contourné le village de Termignon, la rivière amorce un premier coude puis un second, dans lequel elle coule plus près de sa rive gauche (à notre gauche). Les sédiments et graviers accumulés dans les Gorges du Doron de Termignon et charriés par les eaux se déposent alors le long de la rive droite, où le courant est moins fort. Le gravier est prélevé puis concassé, dégageant une fine poussière blanche qui importune parfois les habitants du village proche de Termignon, mais hors champ de la photographie, et de Sollières, à l'arrière-plan. Les installations industrielles (le hangar à droite) de la Gravière Richard se sont implantées depuis 1959 au plus près de l'eau, dans le lit majeur de l'Arc, zone inondable. Au moment où est prise la première photographie, la taille des arbres, des arbustes et des herbes qui ont poussé partout dans le lit montre que cette rive droite est épargnée par les crues depuis plusieurs années. Le bâtiment rouge et blanc au centre de l'image (un négociant en vins) se situe dans la nouvelle zone artisanale des Favières, qui abrite aussi une société ambulancière et un supermarché. Elle se situe juste de l'autre côté de la route départementale qui dessert toute la haute Maurienne et dont on distingue un court tronçon devant ce même bâtiment industriel rouge et blanc. Le village de Sollières est, lui, bien à l'abri des fureurs de l'Arc, construit sur le cône de déjection de Bonne nuit, accumulation de terres issues de la montagne et autrefois entièrement labourées et cultivées. Sollières s'est étendu vers la droite à partir du vieux centre, repéré par l'église, jusqu'au bâtiment ocre à droite, le centre de vacances « Les Alouettes ». L'eau de l'Arc, malgré ces aménagements reste d'une qualité assez bonne pour que la Fédération de Savoie de Pêche et de protection des Milieux aquatiques y ait labellisé un parcours « prendre et relâcher » qui débute au centre de cette image et se poursuit en aval sur plusieurs centaines de mètres. Les truites fario et les truites arc-en-ciel pêchées ici sont remises à l'eau juste après leur capture. Au moment de la prise de vue initiale, la station d'épuration commune de Termignon, Sollières, Sardières et Bramans n'est pas encore construite. C'est chose faite depuis, deux kilomètres en aval de cette photographie. La grande crue de l'Arc des 28 et 29 mai 2008 est aussi passée par là, effondrant le talus et emportant les arbres qui avaient poussé dans le lit de la rivière.Le lit de l'Arc fournit à cet endroit, au pied du village de Sollières, des graviers et des sables pour la construction et les travaux routiers depuis 1959. Après avoir contourné le village de Termignon, la rivière amorce un premier coude puis un second, dans lequel elle coule plus près de sa rive gauche (à notre gauche). Les sédiments et graviers accumulés dans les Gorges du Doron de Termignon et charriés par les eaux se déposent alors le long de la rive droite, où le courant est moins fort. Le gravier est prélevé puis concassé, dégageant une fine poussière blanche qui importune parfois les habitants du village proche de Termignon, mais hors champ de la photographie, et de Sollières, à l'arrière-plan. Les installations industrielles (le hangar à droite) de la Gravière Richard se sont implantées depuis 1959 au plus près de l'eau, dans le lit majeur de l'Arc, zone inondable. Au moment où est prise la première photographie, la taille des arbres, des arbustes et des herbes qui ont poussé partout dans le lit montre que cette rive droite est épargnée par les crues depuis plusieurs années. Le bâtiment rouge et blanc au centre de l'image (un négociant en vins) se situe dans la nouvelle zone artisanale des Favières, qui abrite aussi une société ambulancière et un supermarché. Elle se situe juste de l'autre côté de la route départementale qui dessert toute la haute Maurienne et dont on distingue un court tronçon devant ce même bâtiment industriel rouge et blanc. Le village de Sollières est, lui, bien à l'abri des fureurs de l'Arc, construit sur le cône de déjection de Bonne nuit, accumulation de terres issues de la montagne et autrefois entièrement labourées et cultivées. Sollières s'est étendu vers la droite à partir du vieux centre, repéré par l'église, jusqu'au bâtiment ocre à droite, le centre de vacances « Les Alouettes ». L'eau de l'Arc, malgré ces aménagements reste d'une qualité assez bonne pour que la Fédération de Savoie de Pêche et de protection des Milieux aquatiques y ait labellisé un parcours « prendre et relâcher » qui débute au centre de cette image et se poursuit en aval sur plusieurs centaines de mètres. Les truites fario et les truites arc-en-ciel pêchées ici sont remises à l'eau juste après leur capture. Au moment de la prise de vue initiale, la station d'épuration commune de Termignon, Sollières, Sardières et Bramans n'est pas encore construite. C'est chose faite depuis, deux kilomètres en aval de cette photographie. La grande crue de l'Arc des 28 et 29 mai 2008 est aussi passée par là, effondrant le talus et emportant les arbres qui avaient poussé dans le lit de la rivière. (France Harvois, 2009)