Confluence de la rivière Arc et du torrent de l'Envers. Aménagements de protection des berges. Sollières, commune de Val-Cenis. Vue prise depuis la route qui monte à Sollières l'Endroit, direction sud-est.
08/10/2007
22/09/2008
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Présentation
À sa confluence avec l'Arc au premier plan, voici à quoi ressemble le torrent de l'Envers, qui se dirige vers nous depuis le fond de la photographie. Il est le plus souvent à sec car ses eaux s'infiltrent dans un sol fait de gypse, entre autres. Alors pourquoi de tels aménagements ? Un lit large et canalisé, des berges surélevées laissent deviner au centre de la photographie, partant tout droit vers les pentes plantées de mélèzes, de secrètes et brusques fureurs du torrent. Et ses crues sont en effet violentes et brutales. Il suffit pour s'en convaincre de regarder le bas de la photographie : blocs de pierre, sables, galets proviennent de ces crues et ont été déposés en couche épaisse sur la rive gauche de l'Arc. Le torrent charrie alors tous les matériaux de la montagne. En 1999, la crue particulièrement importante a emporté la route nationale au premier plan. Alors on a enroché, canalisé, détourné le torrent. On a ménagé aux boues dévalant de la montagne une aire d'épandage, pour protéger les premières maisons de Sollières L'Envers, visibles à gauche du pont. D'autant que derrière elles, un peu plus en amont, hors du cadre de cette photographie, un camping s'est installé. À l'arrière-plan lointain de l'image en haut à droite, le bourg principal du village de Sollières L'Envers semble moins exposé aux fureurs torrentielles, abrité par un repli de terrain et un peu plus à l'écart du cours d'eau. (France Harvois, 2009)
Témoignages
• PNV, Nathalie Tissot : Ce ruisseau est le plus souvent à sec (en raison d’infiltrations dans le gypse notamment), mais connaît des crues violentes s’accompagnant d’un fort transport de matériaux. A noter, l‘épaisseur du dépôt des laves torrentielles en rive gauche de l’Arc. En 1999 (date à vérifier), la route nationale a été emportée suite à une crue plus importante. Des travaux de chenalisation en enrochements et de détournement du torrent ont été réalisés pour protéger les maisons sur la gauche. Sur la gauche, le camping se situe à l’amont des bâtiments. • Chambre d’agriculture, Pierre Guelpa : Aire d’épandage de boues torrentielles, zone de dépôt. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)