Rue du pré chamois dans le bourg de Termignon, commune de Val-Cenis. En fond de gauche à droite la Loza, la Combe de Bonne Nuit et la Dent Parrachée.
2007 (16 juin)
2008 (20 mai)
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Présentation
L'abandon de ce bâtiment agricole (comme le suggère la taille de la porte à double battant) en plein cœur du village de Termignon, en haute Maurienne, raconte mieux que n'importe quelle statistique l'exode rural et la fonte du nombre des paysans. La ruelle est à peine revêtue de goudron, autant voie de passage pour les bêtes que pour les hommes. Une bétonneuse stationne devant la porte, bâchée, les matériaux attendent sur le sol un prochain moment libre. Ce ne sont plus des pierres massives qui sont utilisées pour la remise en état de ce bâtiment paysan mais du béton moulé ou des éléments préfabriqués à des dimensions standard. Un compteur électrique extérieur se laisse déjà deviner, encastré dans le mur, sur le bord droit de l'image. Le raccordement sera facile : les lignes électriques sont aériennes. Les restaurations faites par les particuliers eux-mêmes ne sont coordonnées à l'échelle d'un village que si la commune veille à l'harmonie d'ensemble du bourg et de l'espace public. Un travail confié en général à un architecte ou un urbaniste, chargé de veiller à la cohérence des travaux. La commune peut aussi édicter des règles de restauration. Les modernisations inévitables du bâti sont ici régulées par les règles minimales du permis de construire. (France Harvois, 2009)
Témoignages
• CAUE, Jean-Pierre Petit : évolution inéluctable, restaurations, modifications, modernisations. Problématique de la restauration de l’ancien traditionnel et du traitement de l’espace public. • PNV, Nathalie Tissot : On observe que les vieilles maisons changent très peu. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)