Plan d'eau de loisirs des Bruyères aux Menuires, sur la route de Val Thorens. Au fond à gauche, Boismint. Prise de vue en direction du sud-ouest depuis les Bruyères.
2007 (02 octobre)
2008 (29 septembre)
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Présentation
Le plan d'eau de loisirs des Bruyères est artificiel et construit de la main de l'homme : ses 3,5 hectares ont été creusés entre 2006 et 2007 dans l'ancien marais de Peppaz. Côté amusant de l'histoire, ce marais était lui-même un ancien lac de tourbière, comblé naturellement. Tables de pique-nique, zones réservées au barbecue, et postes de pêche…ce plan d'eau est d'abord destiné à ceux qui aiment taquiner la truite fario, réintroduite par la société de pêche locale. Des îlots, des eaux peu profondes, des plantations variées et recherchées : on a ici créé une nature aquatique idéale, diversifiée, et réussit à fondre au maximum cet équipement dans la nature environnante. Les plantations expérimentées ici servent de tests pour d'autres zones humides à revégétaliser. En compensation de ces aménagements, la zone limitrophe du plan d'eau, une tourbière et la frayère du Doron (c'est-à-dire du torrent) – soit 11 hectares au total – ont été placées sous la protection d'un Arrêté préfectoral de Protection de Biotope. Ce type d'aménagement de plein air cherche à dynamiser la fréquentation de la montagne en été pour compléter la saison d'hiver et lisser l'activité économique sur l'année mais aussi pour anticiper le réchauffement climatique. Avec la hausse des températures, les stations ne pourront plus compter à moyen terme sur les seuls sports d'hiver et de neige. Les rochers qui ponctuent le versant à l'arrière-plan sont ainsi le terrain de jeu d'une activité "montagne aventure", avec de l'escalade et des ponts de singe. Autour, la lande est le milieu qu'affectionne le tétras-lyre, espèce protégée plus connue sous le nom de "petit coq de bruyère". (France Harvois, 2009)
Témoignages
• CAUE 73, Jean-Pierre Petit : Suivi de l’évolution des nouvelles plantations, pour exemple à suivre, le cas échéant. • PNV : Alexandre Garnier, Christophe Gotti, Frantz Storck : en arrière plan, surveiller l’évolution de la lande, présence de tétras-lyres. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)