Les Lacs des Pareis au Plan des Évettes. Prise de vie en direction du sud, à proximité du refuge des Évettes (FFCAM).
2007 (17 juin)
2013 (07 juillet)
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2018
Présentation
En 1856 le glacier des Évettes occupe l'ensemble de ce site glaciaire, grande et large cuvette de gneiss griffée sur ses bords par les roches et la puissance de la glace. Depuis le front a reculé de 2 kilomètres. Une fonte spectaculaire de 13 mètres par an en moyenne. Le petit âge glaciaire est alors à son apogée: partout dans les Alpes les langues glaciaires s'avancent dans les vallées frôlant et détruisant même certains villages. Les températures ont monté de 1,5°C en moyenne durant le XXe siècle pendant lequel le glacier des Évettes a fondu à vue d'œil. Le plan des Évettes est la « délaissée glaciaire » apparue après son retrait, ponctuée par quelques lacs : les lac des Pareis au premier plan et tout au fond le lac des Évettes formé entre 1945 et 1949 et hors de notre vue. La végétation des espaces de moraines ou d'éboulis recolonise peu à peu les anciens espaces englacés : la linaire alpine ou le saxifrage à feuilles opposées, plantes pionnières des milieux rocheux d'altitude très adaptées à l'absence de sol ou aux basses températures, s'installent au fur et mesure du recul du glacier. Elles peuvent pousser jusqu'à 4200 mètres. La pointe du Pic Rigaud en plein centre domine le site de sa serpentine, roche verte couleur de reptile. Au sommet du glacier, cachées par les nuages, se trouvent la petite et la grande Ciamarella et l'Albaron qui culmine à 3637 mètres. (France Harvois, 2009)
Témoignages
• PNV : Un des sites les plus connus du retrait du glacier des Evettes, évolution à suivre. Voir également les images anciennes. Dans le fond, lac des Évettes apparu dans les années 45/49. Au centre, le pic Regaud en serpentine. Risques pour les lacs en cas de grande sécheresse : assèchement, craquèlement et perte définitive d’étanchéité. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)