Altiport de Courchevel 1850 et pistes de ski. Au fond de gauche à droite, la Croix de Verdons et le Rocher de la Loze. Prise de vue en direction de l'ouest, depuis la crête des Gravelles.
2006 (27 septembre)
2009 (23 septembre)
2006
2009
2012
2015
Présentation
Seule piste d'atterrissage en Europe située à 2000 mètres d'altitude et déneigée toute l'année, l'altiport de Courchevel n'accueille quasiment que des avions privés et des hélicoptères commandés par une clientèle fortunée qui prend aussitôt ses quartiers à Courchevel 1850, dans un des 45 hôtels de luxe (dont 5 palaces) tous situés à 10 minutes au plus de l'altiport. La station de la jet-set, des personnalités du show-business, des grands capitaines d'industrie et d'une élite nationale et internationale est aussi devenue depuis le milieu des années 1990 le lieu de villégiature des oligarques russes ou de certaines fortunes pétrolières. Courchevel a muté depuis la station populaire de qualité, conçue en 1946 par l'architecte et urbaniste Laurent Chappis pour un site de montagne complètement vierge. Le concept de la station-ski aux pieds, né ici, a fait école dans le monde entier : les pistes de ski commencent à quelques mètres même de la piste d'atterrissage de l'altiport, ligne grise à droite qui remonte face à la pente. La bande plus large et claire sur la gauche indique que la piste de ski a été sans doute reprise au bulldozer. Pylônes et canons à neige filent parallèlement à l'altiport au bout duquel veille le local de l'aéroclub de Courchevel qui dispose de deux avions d'instruction. Un peu plus à gauche, le hangar des hélicoptères : l'héliport de Courchevel est une base de départ des secours en montagne avec une équipe d'intervention du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) qui alterne une semaine sur deux avec les CRS et une équipe du SMUR (Service Médical d'Urgence). Précisons que la tour de contrôle rappelle systématiquement aux appareils l'interdiction de survol à moins de 1000 mètres d'altitude par rapport au sol du Cœur du Parc national de la Vanoise, tout proche, pour préserver la quiétude des animaux. (France Harvois, 2009)