De gauche à droite, la rivière Arc, le tunnel du tunnel ferroviaire entre Lyon et Turin et le village du Bourget. Au 2e plan, les adrets d'Amodon. À l'arrière-plan au centre, l'Aiguille du Bouchet. Prise de vue en direction du sud à 293°, depuis le village de Villarodin.
2007 (28 juillet)
2009 (28 juillet)
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Présentation
Au bord de l'Arc, voici l'un des chantiers de reconnaissance du futur tunnel ferroviaire Lyon - Turin. En Haute Maurienne, ici sur la commune de Villarodin-Bourget, ont commencé les travaux de creusement d'une des descenderies c'est-à-dire d'un des futurs tunnels d'accès au tunnel principal. Dans ce secteur sec au microclimat particulier et à pluviométrie basse, le chantier a eu un impact sur les sources, dont certaines semblent être taries depuis le début du chantier. Les fontaines publiques du village se sont aussi interrompues mais en association avec la commune, d'autres circuits d'eau sont en cours d'aménagement. Les versants de la vallée sont d'anciennes pelouses sèches qui ne sont plus pâturées et se sont spontanément enforestées. Le Parc et le Conservatoire Départemental du Patrimoine Naturel souhaitent maintenir quelques-uns de ces milieux ouverts. LTF, l'entreprise Lyon Turin Ferroviaire, en charge des travaux du tunnel, pourrait financer cette initiative en installant une exploitation agropastorale. Par exemple de moutons car ils mangent les petites plantes ligneuses comme les genévriers. Au-dessus du chantier du tunnel, un très gros rocher bien connu des amateurs de grimpe porte le joli nom de Rocher des Amoureux. La commune de Villarodin-Bourget projette de construire un lotissement entre ce rocher et le village. C'est l'un des deux projets d'extension urbaine, l'autre se situant dans le petit vallon en creux à droite du bourg. Il faut dire que lorsque le chantier du tunnel proprement dit débutera, en 2013, il emploiera plusieurs milliers d'ouvriers qui s'installeront dans la vallée avec leurs familles. Il devrait durer 17 ans, jusqu'à la date prévue d'ouverture du tunnel en 2030. Turin sera alors à 1h45 de TGV de Lyon contre 4 actuellement, et à 4h de Paris, contre 7 aujourd'hui. L'équivalent de 1 million de poids lourds seront transférés sur le rail (40 millions de tonnes de marchandises prévues). (France Harvois, 2009)
Témoignages
• PNV, Dominique Giard, Sébastien Brégeon et Pierre Lacosse : emplacement du chantier du tunnel Lyon-Turin. Secteur très sec, microclimat particulier, peu de pluviométrie. Sensibilité à l’eau très marquée. Déjà quelques sources taries à cause du chantier. Les versants sont d’anciennes pelouses steppiques. Elles ne sont plus pâturées et en cours d’enforestation spontanée. Le Parc et le conservatoire départemental du patrimoine souhaitent maintenir quelques pelouses ouvertes. L’entreprise LTF (Lyon Turin ferroviaire) pourrait financer la réouverture de ces milieux par la mise en place d’une exploitation agropastorale. Elevage de caprins plus efficace que les moutons pour le maintien de l’ouverture des milieux, les caprins en effet mangent les petits ligneux. Près de la rivière, chantier du tunnel de reconnaissance pour les travaux du tunnel Lyon-Turin. Ce tunnel servira ultérieurement d’accès technique. Les prairies de fond de vallée vont recevoir tous les gravats du tunnel Lyon-Turin. Au dessus du chantier, le rocher des Amoureux. Projet de lotissement depuis ce rocher jusqu’au village. • CAUE, Jean-Pierre Petit : Suivre l’évolution du village du Bourget, de ses zones d’extension. • DDE 73 Benoît Gervaise : 2 projets de développement urbain sont prévus dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme). L’un à gauche du village en direction du rocher des Amoureux, l'autre à droite dans le petit vallon en creux. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)