Les immeubles de Val Claret vus depuis le Rosset, sur l’autre rive du Lac de Tignes. Au 1er plan le télésiège dit "du Pâquier" et la télécabine dite "de l'Aéroski". À l'arrière-plan la Grande Motte et les Rochers de la Grande Balme (de gauche à droite). Prise de vue en direction du sud-sud-est.
2006 (12 juin)
Présentation
Les immeubles du Val Claret à l'arrière-plan ont été construits en seulement deux ans en 1968 et 1969 par l'architecte Raymond Pantz, directeur des services d'architecture du Ministère de la Reconstruction. Ils s'inscrivent dans un urbanisme de station dite « intégrée » où les skieurs accèdent skis aux pieds aux remontées mécaniques depuis les immeubles-tours. Une telle rapidité de construction et la grande cohérence architecturale de l'ensemble s'expliquent par le statut du promoteur du Val Claret, Pierre Schnebelen. Par concession, sa société a obtenu la maîtrise du foncier, la promotion immobilière et la gestion du domaine skiable.
Sur l'autre rive du Lac de Tignes, d'où cette photographie est prise, sont édifiés des quartiers résidentiels moins denses (les Almes, Le Rosset, Crouze). Aux débuts de la station, cette rive regroupait les équipements collectifs, les courts de tennis sur le bord droit de l'image par exemple. Ils se répartissent aujourd'hui sur les deux rives du lac, avec une quinzaine de courts au Val Claret et un golf, dont le green est tondu régulièrement : ce sont les zones vertes, zones d'herbe régulière, au ras du pylône du télésiège.
L'urbanisme a lui aussi évolué, faisant place aux chalets du hameau des Chartreux, de l'autre côté du lac.
Celui-ci, lui-même considéré comme une ressource touristique, est pourvu d'une base nautique qui propose dériveurs et pédalos entre autres. Il est ouvert à la pêche, gérée par la commune de Tignes. Des activités plus rares s'y déroulent aussi, comme la plongée sous glace l'hiver, ou l'arrivée dans l'eau depuis le tremplin de saut à ski.
Les remontées mécaniques, dont les câbles traversent la photographie au premier plan, conduisent l'hiver les skieurs un peu en dessous de Tovière par le télésiège. L'aéroski, les « œufs », fonctionne l'été pour les piétons, les amenant jusqu'au sommet de Tovière, à 2695 mètres. (France Harvois, 2009)