Parking sauvage jouxtant le barrage hydroélectrique du Saut. À l'arrière-plan de gauche à droite la Tsanteleina (3602 mètres) et l'Aiguille de la Grande Sassière (3747 mètres). Prise de vue direction est-nord-est, face au barrage du Saut après le pont, au hameau du Saut, Tignes.
2007 (26 juillet)
2007
Présentation
Dès avant son classement en réserve naturelle, en 1973, ce vallon de la Sassière était déjà bien connu des chasseurs de Tignes pour sa richesse en chamois. Ces grands mammifères ont depuis continué à prospérer, de même que les marmottes, immanquables aux beaux jours et dont des chercheurs de l'Université de Lyon étudient chaque été le comportement. Avec un peu de chance, on peut y observer aussi les évolutions du couple de gypaètes barbus qui niche à proximité . Ce site du Saut n'est qu'à dix minutes en voiture du lac du Chevril et du barrage de Tignes et constitue un lieu de promenade familial très apprécié car, une fois la voiture garée au pied du barrage, on accède directement à la zone protégée sans marche d'approche. Cette fréquentation estivale dérange peu les animaux tant que les promeneurs restent sur le chemin principal, à l'inverse du ski de randonnée d'hiver, peu fréquent ici mais qui, diffus dans l'espace, contraint les animaux à fuir au moment où ils misent toute leur survie sur l'économie de leur énergie vitale. Une tour en béton non visible sur cette photographie permet l'accès à une usine hydroélectrique souterraine qui turbine une première fois les eaux de la retenue pour produire de l'électricité. À leur sortie, elles seront rejointes par les eaux de deux autres torrents captés, le ruisseau du Clou et le Nant Cruet, puis turbinées toutes ensemble une seconde fois 416 mètres plus bas à l'usine du Chevril, proche du barrage de Tignes. Retravaillée en 2003 pour créer 100 places de stationnement, l'aire de parking fait aujourd'hui débat. Il est envisagé de déplacer le stationnement dans la vallée au hameau des Boisses. Une navette régulière desservirait le vallon, où la circulation et le stationnement seraient alors limités. (France Harvois, 2009)