Vue d'ensemble de la station de Val Thorens, avec, au 1er plan, une retenue collinaire pour l'alimentation en eau des enneigeurs. Commune des Belleville.
20/07/2007
29/09/2008
20/07/2007
29/09/2008
2022
Présentation
L'urbanisme des stations de montagne a revêtu plusieurs visages, tous réunis sur cette photographie : immeubles groupés des années 70 en forme de tours et de barres puis - visibles en haut à gauche du village - de petites unités qui adoptent l'apparence du chalet traditionnel avec un toit à deux pentes et des revêtements de façade en bois. Elles se regroupent en un « hameau idéal » où les chalets sont bien séparés les uns des autres, tous orientés au sud et situés juste en bas des pistes. Créée ex-nihilo à 2300 mètres d'altitude en 1973, Val Thorens est une « station intégrée » de troisième génération, la plus haute d'Europe. Elle s'est construite sur un terrain d'alpage uniquement pâturé l'été, dans une optique de loger les vacanciers d'hiver au plus près des pistes, celles du domaine des Trois Vallées en l'occurrence. Un urbanisme de loisir fonctionnaliste et rationnel qui cherche dans le milieu les ressources nécessaires à son fonctionnement, comme en témoigne au premier plan le lac de retenue dans la continuité d'un petit lac naturel d'eau de ruissellement. Un cercle parfait, aux bords maçonnés, dont le contenu alimente les canons à neige. Conçue plutôt pour le ski d'été et en complément des Menuires, du fait de son altitude, Val Thorens se place au 5e rang des stations françaises pour son chiffre d'affaires. (France Harvois, 2009)
Témoignages
• CAUE Jean-Pierre Petit : Sur cette image, plusieurs générations d’urbanisme de montagne. En haut à gauche, la dernière génération : petites unités regroupées en « hameaux », toits à deux pentes, revêtement de façade en bois. • PNV : Alexandre Garnier, Christophe Gotti, Frantz Storck : La plus haute station d’Europe, 2300m. Suivre l’extension de la station. A gauche, lac de retenue pour alimentation des canons à neige. Au premier plan à droite, zone humide naturelle. Suivre l’évolution. (recueilli par Caroline Mollie, 2008)